Calex for the win

"Bon j'ai deux où trois trucs à faire cet Après-midi, tu serais génial si tu pouvais nous débarrasser de quelques cartons ... On peut inviter personne pour le moment avec un appart dans cet état." ça, c'était Cat, toute agitée puisqu'une fois de plus, elle était à la bourre, manquant de se cogner dans un tas de carton à côté de la chambre en entrant et en sortant. L'appartement était-il si encombré que ça ? Totalement ... Entre les affaires qu'Alexis et elle avait accumulées dans leurs précédents logements puis le matériel informatique de la blonde et celui de musique du chanteur, c'était pour qualifier la chose dans les termes les plus appropriés, un sacré bordel. "Je suis sur le coup tigresse, j'ai pris quelques feuilles au cas où je sois inspiré, mais promis, je m'y mets après." Le regard de Cat, suspicieuse d'abord sur le paquet de feuille, puis sur Alex affalé dans le canapé avec un café, quelque peu nonchalant, montrait qu'elle n'était pas totalement convaincue de l'élan de son petit-ami."Mouai, je compte sur toi ... Au moins quelques-uns ! " un baisé sur le coin des lèvres au passage, manquant de se prendre un autre carton un peu plus loin, puis c'est à grande vitesse qu'elle franchissait l'entrée. "LA PORTE". Alexis eut à attendre quelques secondes avant d'entendre un juron sur le pallier et la fameuse porte d'entrée claquée signifiant qu'il se retrouvait seul. Un sourire malin se dessina alors sur ses lèvres et il entreprit non pas d'écrire sur les feuilles en face de lui, mais de les rouler en boules ... Depuis quelques jours et le moment où il avait vidé son unique carton jusqu'alors, celui contenant son matériel, il s'était trouvé une occupation des plus ludiques pour ses moments de repos. Il avait en effet disposé le carton le plus au loin du canapé, derrière d'autres et le but était très simple, essayé de lancer les boulettes de papier à l'intérieur ... Vous savez combien de temps cela pouvait amuser un garçon et l'occuper ? Énormément ... On peut donc deviner facilement la très faible avancé du rangement de l'appartement ce jour-là.


Azaël, quelle plaie ... Comme les trois autres d'ailleurs, mais le petit dernier des chats de Cat, désormais aussi les siens, il l'avait dans le pif celui-là. La raison ce matin ? Alex était encore au lit et avait du mal à émerger. Ce saligaud de chat avait passé une bonne partie de la nuit à gratter la porte et miauler dans l'espoir que lui où Cat ne finissent par lui ouvrir et forcément, ce qui devait arriver ... Elle s'était laissée attendrir et c'est à gigoter dans le lit qu'Azaël avait terminé de passer sa nuit et rendre difficile celle d'Alexis. Un oreiller sur la tête à ronchonner, il pouvait entendre Cat s'habiller dans la même pièce peu avant de lui tirer le coussin pour le lui rejeter dessus. "Je passe à la boulangerie, un bon petit dej et après on termine tous les cartons alors tu as une vingtaine de minutes pour sortir de là." Levant le point au ciel, mais les yeux toujours fermés, Alexis ne pouvait que marmonner d'une voix à peine audible "Le temps de passer le chat par la fenêtre et je suis prêt" " Pardon ?" Il ne savait pas trop si elle avait tout entendu, il fallait croire que non où en partie seulement puisqu'en attendant sa réponse, il força un petit sourire en ouvrant les yeux pour reprendre sa phrase "Je disais que le temps que tu reviennes, je serai prêt" "Je préfère ça ..."Elle pouvait alors s'en aller et laisser à Alexis le temps de se lever aussi difficilement que cela fut possible. Sa mission dans l'immédiat ? Enfiler quelque chose et trouver ce fichu Azaël, où qu'il soit. Une réussite, dix minutes plus tard alors qu'il vagabondait dans les fameux cartons qui n'avaient que très légèrement diminués en densité. L'attrapant comme une mère attrape son petit chat normalement, il le dirigea juste en face de lui " Alors, comme ça on s'amuse à emmerder les nuits du maître de maison ?" Le pauvre chat ne savait pas trop ce qu'il faisait là et se contenta de regarder Alex avec une petite mine " Tu sais ce que je pense ? Il n'y a pas de respect ... Mais ça s'apprend". Il avait prit une voix dure et mystérieuse et s'amusait à fixer le chat avant de l'éjecter sur un fauteuil à l'autre bout de la pièce "ALEXIS MILO HEPBURN ! " Ça sentait le roussi ... Cat était revenue et venait d'assister à la scène, c'est furax qu'elle allait vers Azaël pour le réconforter. Une chose que Cat ne supportait pas, c'était quand Alexis s'amusait des chats où se comportait de cette manière. Le reste de la journée, elle n'adressa pas la parole à son petit-ami, évitant même les pièces dans laquelle il allait et lorsqu'elle le croisait, c'est un regard dur qu'elle lui adressait à chaque fois. Encore une fois, les cartons attendraient ...


Trois cartons en moins, trois et tout cela après une journée ultra chargée que ce soit pour Cat où Alors, Alexis ... L'élan qu'ils avaient eu était l'un des premiers comme ça, se contentant d'habitude d'un seul petit carton avant de vaquer à d'autres occupations. Il n'en restait plus qu'une dizaine et après s'être affalés dans le canapé, Cat contre lui, ils se jetaient des regards pour savoir s'ils devaient continuer à cette heure tardive. Alexis fut le premier à rompre le silence " je suis lessivé tigresse ... On peut continuer plus tard ?" "ça fait deux mois qu'on continue plus tard ..." Cat semblait désabusée de le dire à voix haute. "Oui, mais là j'ai d'autres projets en tête avec le peu de force qu'il me reste ..." Il savait que sa copine ne serait pas dure à convaincre, elle n'avait pas l'air emballé de s'y remettre malgré les paroles pleines de bonnes volontés. Suivre le regard d'Alexis qui lui montrait une mine coquine acheva bien vite de la convaincre ... S'entraînant l'un et l'autre vers la chambre, ce n'était pas encore ce soir que les cartons seraient vaincus.


Deux petits cartons, Alexis avait peine à le croire en les observant misérablement posés dans un coin du salon. En trois mois, après avoir essayé mainte fois de s'y mettre, le fait d'en ouvrir un par-ci par là avait finalement porté ses fruits. Ils avaient fait vite mine de rien ! Enfin où pas, mais c'est avec fierté qu'il était en train de penser ça, comme s'ils avaient, avec sa chérie, réalisés un exploit digne des plus grands. Cat était dans la chambre à faire une petite sieste et il s'acharna tant bien que mal à ranger l'avant dernier avant d'aller la chercher. Ils en avaient tellement galérés que celui-ci, ils le finiraient tous les deux. Il ne restait plus qu'à aller se glisser dans le lit pour la réveiller doucement.

crackle bones

je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner. je veux seulement l'oublier et puis je fume. déjà j'ai connu le parfum de l'amour. un million de roses n'embaumeraient pas autant

Un verre puis on rentre. Bin voyons. C'est ce qu'on avait dit, certes, mais mon mal de crâne en me réveillant aux aurores un dimanche matin tend à me montrer qu'on a dépassé les limites fixées. De un ou deux verres. Voir trois ou quatre, ou cinq ou six. Aïe ma tête. Je m'étire dans le lit et je sens le corps d'Alex juste à côté. C'est inhumain d'être obligée de quitter ce paradis chaud, douillet et tout près d'Alexis alors que j'ai seulement trois heures de sommeil dans le nez. Plus jamais de rendez-vous le dimanche matin. Je lutte pour garder les yeux ouverts et roule sur le ventre vers le centre du lit. C'est le cri du lit qui m'appelle, je n'y suis pour rien. Un bras tout chaud s'enroule autour de ma taille et je me sens de nouveau sombrer dans le sommeil. C'est Alexis qui bouge et me colle ses pieds glacés contre les mollets qui me réveille pour de bon. « Gnnnnn, Aleeeex ! » Je gémis faiblement en me débattant entre ses bras et la couette. Au moment où je parviens presque à quitter le lit, je sens de nouveau ses bras autour de moi pour me ramener vers lui (depuis quand il a autant de force gné?) (il fait de la muscu ou quoi?) (je vais surveiller) et là, paradoxe à son comble, il grogne à moitié endormi « Faut que tu te lèves Tigresse » Ouais bah merci je sais, si tu me tenais pas avec la force d'un titan je serais debout déjà. Vaincue mais totalement réveillée pour le coup, je me tourne vers lui et dépose un baiser sur son épaule puis ses lèvres. « Je sais, mais si tu me tiens comme ça je pourrais jamais sortir de cette chambre » Il rit à moitié dans son sommeil et relâche l'étreinte de ses bras sur ma taille. SAUVÉE. Je l'embrasse une dernière fois puis je file hors de la chambre. De l'autre côté de la porte, je trouve les quatre chats rassemblés. Comme si ils savaient que ce matin ils allaient avoir à manger plus tôt. « Bande d'estomacs sur pattes. » Je rejoins la partie séjour/cuisine/salon/bibliothèque/tout ce qu'on veut du loft et verse les croquettes dans les gamelles respectives des chats. Je me verse une tasse de café tout en les regardant manger. Nox fini par lever la tête et miauler. Je craque. Sifodfosrngilshgi je les aime trop ces chats. Je termine mon café et prend Nox dans les bras. J'ai l'impression que son ronronnement résonne dans tout le loft. Azaël le jaloux vient se frotter à mes jambes alors que Lola et Hapi sont allés digérer en s'étalant de tout leur long devant la porte de la chambre. J'en connais un qui va encore marcher sur les chats en se levant. Je pose Nox sur l'îlot du coin cuisine et me prépare un petit déjeuner. J'en ai pas spécialement envie vu l'heure matinale, mais c'est nécessaire si je veux pas décéder avant ce midi. Une fois toute la marmaille nourrie et repue, moi y compris, je file me laver et m'habiller. Je laisse un mot sur un post-it pour Alexis, parce que, ayaaah, je suis devenue sentimentale. Enfin faut pas déconner, je lui demande juste de pas tuer les chats. Mais je lui dis que je l'aime. Puis je quitte l'appartement en jetant un coup d’œil désespéré aux derniers cartons qui traînent dans un coin. Pouah, tant pis.  

Okey. J'accepte de me coucher aussi tard le samedi soir et d'avoir des rendez-vous tous les dimanches matins, si ça m'assure des siestes aussi agréable à chaque fois. Je nage dans le bonheur. J'ai du dormir deux bonnes heures, il fait bon, je vois des petits bouts de jour entre les persiennes. Mais surtout ; j'ai toute la place dans le lit ! Et ouais, et j'ai beau aimer Alexis, ça, c'est pas négligeable ! J'aime la sieste ! D'abord de mon côté j'ai ensuite roulé au milieu puis j'ai terminé le nez dans l'oreiller d'Alex. Parce que, avouons le, l'odeur de l'autre est toujours dfoiihdoguhoghsoifj. Pour résumer je tiens l'oreiller de mon petit ami tout contre moi, étalée sur les trois quarts du lit. Je suis bien ! Je veux passer le reste de ma vie ici ! Au moment où je me dis que si je reste là je vais me rendormir, j'entends la porte de la chambre s'ouvrir doucement. Les yeux fermés, je sens Alexis se glisser tout près de moi dans le lit. Je souris et vais me lover contre lui en délaissant l'oreiller pour son propriétaire. Les yeux toujours fermés je soupire doucement. « Heureusement que tu es venu sinon je me rendormais pour deux heures encore. » Je relève la tête et l'embrasse doucement. Soudain quatre boules de poils arrivent à la vitesse de la lumière et saute sur le lit. Les chats se mettent à ronronner comme des locomotives et à bouger partout. « Pire que des gosses ces chats » je grogne en ouvrant les yeux. Je fais la moue en regardant mon petit ami. « Ça veut dire qu'il faut se lever ? »

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La musique résonnait, l'ambiance était à son comble et tout était fait pour qu'Alexis s'éclate, sans avoir besoin de se réveiller le lendemain, un dimanche. C'était pourquoi, il ne se refusait rien au milieu de la piste de danse, collé à Cat, sa petite-amie tout aussi déchaînée que lui. Le problème ? C'était qu'elle n'aurait jamais dû faire ça, travaillant le lendemain, mais Alex, profitant de son influence et du côté fêtard de Cat avait tout fait pour l'entraîner ce coup-là. S'absentant quelques instants en lui faisant des signes qu'ils revenaient, il ramenait verres sur verres, shooter sur shooter et la température montait au fur et à mesure du temps par l'alcool, l'ambiance et la proximité des deux amoureux. Ce n'était pas bien difficile d'entraîner Cat dans ce genre de plan et en fait le plus dur même c'était de l'en sortir ensuite ...

Ce ne fut que vers quatre heures du matin passé qu'Alexis eut une illumination, un éclaire de génie lorsque Cat trébucha après un énième shooter et qu'elle fut à deux doigts de renverser une table voisine ...

" Hum, tigresse, on va peut-être rentrer là quand même, c'est plus raisonnable "

"QUOI ON NOUS A PRIT NOTRE TABLE ? "

C'était un peu l'hôpital qui se foutait de la charité sachant que c'était lui qui l'avait entraîné dans ce traquenard, mais bon, il faisait preuve de bonne foi tout de même, c'était à louer ! Manquant de trébucher lui aussi, il se rapprocha d'elle, alors que sans comprendre, elle croyait qu'il voulait lui faire un câlin, l'enlaçant contre elle. Un soupire et quelques murmures d'explications plus tard, Cat terminait par accepter à contrecœur et la mine tout aussi rosie que boudeuse. Quelques instants plus tard ils sortaient tous les deux de la boite bras-dessus, bras-dessous, non pas par tendresse, les deux tourtereaux se soutenaient simplement pour rentrer et ne pas tomber ... Le réveil promettait d'être terrible pour Cat, Alexis lui, envisageait égoïstement déjà le long et bon sommeil qui l'attendait ...

Après l'euphorie de la veille, la culpabilité du moment lorsqu'il arriva dans le lit pour rejoindre Cat qui portait les traces d'oreiller, ainsi qu'une mine pas bien réveillée encore. En la voyant comme cela et en repensant à tout ce qu'il avait fait la veille pour qu'elle soit dans l'excès avec lui, il ne put s'empêcher de se dire qu'il avait un poil exagéré. Pourtant, la voir dans cet état, ça lui donnait curieusement un côté canon ...inexplicablement, il la trouvait dans l'instant extrêmement mignonne, aussi et c'est naturellement qu'il resserra son étreinte autour d'elle comme pour apporter sa touche personnelle pour la motivation dont elle aurait besoin pour se lever. Il n'en fallait pas plus pour qu'elle aussi se love contre lui et là, c'était peut-être lui qui allait avoir du mal à sortir du lit maintenant ...

« Heureusement que tu es venu sinon je me rendormais pour deux heures encore. »

« C'est le moins que je puisse faire ... »

Lui passant une main dans les cheveux et lâchant un baisé sur le front, les quatre terreurs de chats qui venaient d'entrer lui firent pousser un juron. Quelles bandes de pots de colle, toujours là quand il ne fallait pas ... Le bruit du ronronnement acheva de convaincre Alexis de desserrer un peu son étreinte pour que lui et Cat se lèvent. Elle semblait avoir compris la situation puisque sa moue devançait ses paroles.

« Ça veut dire qu'il faut se lever ? »

« J'ai bien peur que oui ... » Le visage d'Alexis prit alors un air taquin et mystérieux qui semblait attirer l'attention de Cat qui connaissait désormais ce genre de regard « ... Mais j'ai une surprise pour toi. »

Sur le coup elle eut l'air un peu sceptique à ce qu'il allait lui faire, mais elle se laissa entraîner lorsque des deux mains, il empoigna les siennes pour qu'elle se lève. Avant de lui déposer un baisé sur la joue une fois debout comme pour la féliciter.

« Alex ... »

« Chut fais moi confiance. »

Elle se laissa faire, ce qui soulageait Alex, lorsqu'il lui mit les mains devant les yeux avant de commencer à la guider vers le salon. En théorie, il n'y avait vraiment pas de quoi être fière de tout ça, mais après tout, ils avaient bien le droit à leur moment de fierté mal placé ... Essayant d'éviter les chats qui les suivaient en gambadant dans tous les sens autour d'eux, Alexis parvint tant bien que mal à ramener sa petite-amie jusque devant l'unique et téméraire dernier carton, endroit où il enleva ses mains pour qu'elle puisse admirer le travail. C'est la mine toute contente qu'il prononça un petit discours d'occasion.

« Après trois mois de galères et d'acharnement, je te présente officiellement notre dernier carton avant de pouvoir inviter des gens ... "

crackle bones

je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner. je veux seulement l'oublier et puis je fume. déjà j'ai connu le parfum de l'amour. un million de roses n'embaumeraient pas autant

Le lit est tout chaud, tout moelleux et douillet comme une madeleine toute douce. COMMENT suis-je censée vouloir en sortir alors qu'en plus mon chéri me tient tout contre lui. Je veux dire, eh ! C'est ce dont rêve toutes les filles et j'ai tout ça ! Ah ouais ouais ouais je suis heureuse. Et par conséquent je n'ai pas du tout envie de quitter ce lit, ces bras, cette chambre. On est dimanche par tous les dieux, on peut siester autant qu'on veut, aucune restriction. Sauf quand les chats débarquent à toute allure comme des dératés. Et vas-y qu'on ronronne, qu'on miaule, qu'on patoune à travers la couette, qu'on veut des caresses. Qu'est-ce qu'il m'a pris le jour où j'ai voulu des chats ? Je devais encore être saoule, ça ne fait aucun doute. « Ca veut dire qu'il faut se lever ? » Le regard que me lança Alexis acheva de me faire comprendre que, oui, terminé la sieste au chaud. « J'ai bien peur que oui.. » Pourtant il ne semblait pas particulièrement déçu alors qu'on était bien là tous les deux. Je plisse légèrement les yeux en voyant son air mutin. « Mais j'ai une surprise pour toi. » Sainte Mère de Dieu. Bon alors, qu'on ne s'y méprenne pas, j'adore les surprises d'Alex. Mais accompagnées de son air de gamin chapardeur, ça n'augure pas grand chose de bon en général. Je le laisse m'attirer hors du lit pour que je me lève en gardant mon air boudeur quand même. Il m'embrasse sur la joue et ok je fonds. MAIS je ne suis pas faible pour autant. Non. Je grogne pour la forme. « Aleeeex... » A vrai dire cela relève plus du chouinement mais qu'importe. « Chut fais moi confiance. » Oui bon. Il se place derrière moi et place ses mains sur mes yeux. Allo la nuit ? Qu'est-ce qu'il trafique encore ? Je commence à bien connaître notre loft et sur le chemin jusqu'au salon je ne réussis qu'à me prendre un seul coin de porte et seulement trois meubles dans les orteils. Y'a du progrès, je le sens ! Surtout sur mon pied. Arrivés dans le salon je me laisse aller le dos contre Alexis, ça me rappelle le lit moelleux, j'aime bien ! (J'ai un chéri moelleux !) Il enlève les mains de mes yeux et je sens toute la joie qui émane de lui. D'abord perdue, je pose ensuite les yeux sur le carton qui trône devant nous. Wait what ? LE carton ? THE carton ?

« Après trois mois de galères et d'acharnement, je te présente officiellement notre dernier carton avant de pouvoir inviter des gens... » Et là, je sais pas, je me fais un claquage au cerveau, mais je ris. Je me mets à rire parce que je suis heureuse, parce qu'il nous reste plus qu'un carton à déballer, parce qu'après trois mois nous sommes presque officiellement installés. « Plus qu'un carton ? J'ai l'impression que tout ces cartons ont traîné ici pendant dix ans. Je suis joie ! » Je me retourne vers Alexis en souriant et noue mes bras derrière sa nuque. « J'ai souvenir de plusieurs cartons qui traînés ce matin. Monsieur Hepburn a usé de sa force titanesque pour ranger pendant ma sieste ? » Complètement réveillée, juste..bien, je l'embrasse puis me dirige vers le pc qui trône en permanence près des baffles dernier cri (l'avantage d'un petit ami qui travaille dans le milieu c'est qu'il ne se contente pas de matériels bas de gamme) pour mettre de la musique dans l'appartement. Tout ceci m'a mise de bonne humeur ! Je me dirige vers la cuisine pour me servir une tasse de café puis revient vers Alexis en sautillant presque. « On termine ce carton ? Je sais même plus ce qui est supposé être dedans. » Je souris et m'assois par terre en tailleur près du carton. Les chats se précipitent vers moi en ronronnant. Mais ils ont quoi ces quatre là en ce moment ? Ils m’étouffent ! Je les repousse du mieux que je peux en tenant ma tasse de café loin d'eux pour qu'ils ne me la remplissent pas de poils. Finalement Hapi se roulent entre mes jambes et les trois autres vont réclamer les caresses que je ne leur donne pas du côté d'Alexis. Ils vont être reçu tiens. « Allez, hop hop hop, apporte un couteau pour enlever le scotch ! Et une fois ce carton terminé on descend à l'épicerie du coin pour acheter le premier champagne qui passe et on fête ça ce soir ! » Finalement, pour une journée qui commençait avec un mal de tête, elle est en voie de se terminer plus que bien !