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 Les filles, les princes existent... Au rayon biscuit. ~ Alex ♥

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MessageSujet: Les filles, les princes existent... Au rayon biscuit. ~ Alex ♥   Les filles, les princes existent... Au rayon biscuit. ~ Alex ♥ EmptyMars 5th 2015, 12:17 am

Penelope Alexia Hemingway
❝ Boire ou conduire, rien à foutre, je rentre en poney. ❞
NOM : Hemingway PRÉNOM(S) : Penelope, Alexia. Le premier qui m'appelle Penelope, je le trucide !SURNOM : Alex DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 10 Août 1993 à San Francisco AGE : 21 ans NATIONALITÉ : Américaine ORIGINE : Américaine SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ÉTUDES/EMPLOI(S) : Chanteuse, interprète, musicienne, productrice, compositrice SITUATION FINANCIÈRE : Très aisée AVATAR : Nina Dobrev GROUPE : Armstrong CREDITS (de la fiche) : nina-gifs

❝ Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps.
→ Alex est issue d'une famille quasiment similaire à celle d'Alexis, c'est d'ailleurs son père qui a succédé au titre de maire de San Francisco par la suite.
→ Elle est l'avant dernière d'une fratrie de 8. La dernière Elena, est l'opposée d'Alex et ses parents la chouchoutent. Elle n'a jamais été présente lorsque son père a piqué des crises sur Alex au point de la frapper ou alors elle était trop petite pour s'en souvenir. Andrew et Lucas, les jumeaux et aînés de la famille sont partis depuis bien longtemps du nid familiale et sont restés en bons termes avec leurs parents sans toutefois souhaiter les avoir trop présent dans leurs vies. Ses trois sœurs les suivent de près, Ellen, Rosa et Milly, elles aussi sont loin et s'en portent beaucoup mieux. Et enfin Nathan, qui est un peu dans le même style qu'Alex mais qui a eu beaucoup plus de chance qu'elle étant un mec. Il a rapidement quitté la demeure et s'en sort très bien de son côté.
→ Récemment, elle a suivi Alexis à NOLA. Elle coupe définitivement le cordon et ne veut plus rien à voir à faire avec ses parents qu'elle ne considère plus comme tels depuis longtemps. Elle vit très bien de son art et n'a pas besoin d'eux pour subvenir à ses besoins.
→ La jeune fille a un caractère bien trempé malgré son apparence d'ange. Elle est grande gueule, fêtarde, fume beaucoup et pas que des cigarettes :arrow : , elle se drogue parfois et boit. Elle n'hésitera pas à casser la gueule à un mec ou une fille qui s'en prendrait à Alexis ou à un de ses amis proches. Alex et elle, c'est à la vie, à la mort. Tu touches l'un, tu te retrouves avec l'autre sur le dos. Bref, Alexia peut se montrer très douce, gentille voire fragile si on arrive à percer sa carapace. Seul Alexis en est capable jusqu'à présent. Elle n'a laissé personne d'autre entrer depuis une rupture assez compliquée et les maltraitances de son père en particulier. Elle est très loyale, protectrice et fidèle envers ses proches. Elle prend la vie comme elle vient.
→ Elle a des crises d'angoisses la nuit dont elle n'arrive pas à expliquer la raison mais le psy qu'on lui avait forcé à aller voir, lui avait expliqué que cela remonte à un traumatisme de son enfance. Seul Alexis est capable de la calmer et personne n'est au courant de ça. Elle n'aime pas montrer ses faiblesses.
→ Elle n'a pas eu de relation sérieuse depuis cette fameuse rupture, que des plans d'un soir ou deux. Elle fait en sorte de ne jamais s'attacher et repousse tout ceux qui essayeraient de percer sa carapace.
→ Alexis c'est comme son frère, une sorte de jumeau. Elle ne peut pas vivre sans lui et si quelqu'un ose lui faire du mal, il risquerait de regretter le jour où il est venu au monde. Elle n'est pas violente dans le sens où elle ne frappe pas tout ce qui bouge dès qu'elle en a l'occasion mais n'hésite pas à se servir de ses poings pour protéger ses proches et dans le cas présent, Alexis.
→ Elle possède un chat, un chien et un cheval qu'elle trimbale partout avec elle dès qu'elle s'en va en tournée malgré les protestations de ses accompagnateurs. Elle les a appelé respectivement Cookie, Arsouille et Chips.

talk about you
prénom/pseudo ; Charlène et chacha. age : 20 ans, bientôt 21 o/ présence : 7/7 jours je pense :bril:  tu es arrivé(e) par : Un pingouin et le lutin chef  :slurp:  pays/région : Bretagne, eh ouais, tu peux pas test !  :hehe: et tu penses que : LE FORUM C'EST DE LA BOMBE eheh le mot de passe :  (a)  le mot de la fin : Love you guys !  câlin
MISSISSIPPI BLUES ©️
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MessageSujet: Re: Les filles, les princes existent... Au rayon biscuit. ~ Alex ♥   Les filles, les princes existent... Au rayon biscuit. ~ Alex ♥ EmptyMars 5th 2015, 12:18 am

« Quand je m'ennuie, j'envoie un sms à un numéro inconnu et j'écris : C'est bon, j'ai caché le corps... Maintenant, je fais quoi ? »


Scène de dispute avec mon père après une de mes bêtises.
Aujourd'hui, papa et maman son partis faire un tour en ville et seul reste ma gouvernante, ma petite sœur et mon grand-frère enfin pas pour longtemps. Nathan en profite toujours quand ils sont pas là, du coup il s'en va en douce et nous nous retrouvons toutes les trois. La journée se passa bien. On a eu le droit à toutes sortes de bonbons et dessins animés. On était comblé. Puis, alors que toute joyeuse, je courais dans le salon comme une folle, suivie de loin par ma petite sœur, je me pris les pieds dans un des meubles et sous l'effet du brusque choc, un vase dégringola et explosa sur le sol en mille morceaux. Un bout me coupa et ça fait mal... Ma gouvernante rappliqua direct en entendant le bruit puis les pleurs de ma sœur et de moi d'ailleurs et examina rapidement l'ampleur des dégâts. Elle s'occupa d'aller rapidement coucher ma sœur tout en la consolant parce qu'il se faisait tard et allait en faire de même avec moi pour après s'occuper de ramasser les morceaux lorsque mes parents rentrèrent. La tête que fit mon père en voyant le vase éclaté au sol me donna encore envie de pleurer. Il était fou furieux et son regard se posa directement sur moi. Ma mère, encore dehors en train de ramener les différents achats ne vit pas la scène. Mon père renvoya la gouvernante chez elle et m'attrapa par le bras, m'entraînant dans un coin un peu moins à la vue de tout le monde pour me gronder. J'avais peur et il me faisait mal. En plus, mon bobo était toujours là, personne ne me l'avait soigné et mon papa s'en fichait. « Ça fait mal... » Je souffle en sanglotant. Je ne la vis pas arriver mais je la sentis bien assez vite et ma tête tourna sous le choc avec un gros « clac » sonore. Hébétée, je restais sans voix, trop choquée pour réagir. Je ne comprenais pas, je n'avais pas fait exprès. « ESPÈCE DE PETITE MERDEUSE ! ON VOUS A DIT DE NE PAS COURIR DANS CETTE FOUTUE MAISON ET VOUS N'ECOUTEZ JAMAIS ! EN PARTICULIER TOI ET TON FRÈRE ! BANDES DE PETITS MORVEUX INGRATS ! TU SAIS CE QU'IL REPRÉSENTAIT POUR MOI CE VASE ?! HEIN ?! BIEN SUR QUE NON ! » Et il se mit à me secouer comme un prunier avant de m'entraîner dans ma chambre tandis que je pleurais comme une fontaine. Je ne l'avais pas fait exprès et je ne comprenais toujours pas pourquoi il m'avait traité de la sorte. Je n'avais que 3 ans. Je sais que j'ai fait pas mal de bêtises mais pour une fois que ce n'était pas intentionnellement de ma faute... « Papa... » « FERME-LA ! » Hurle-t-il en pleine crise de nerfs. Il me jette sur mon lit « Tu es puni ! Plus de jouets, plus de télé, plus rien et si je t'entends ne serait-ce que renifler, je reviendrai, COMPRIS ?! » Je hoche de la tête, le ventre noué et la gorge serrée. Je suis effrayée. Mon papa me fait peur. J'entends ses pas s'éloigner après qu'il ait violemment claqué ma porte. Je tremble de partout et j'ai mal. Sous le choc, je commence limite à faire une sorte de crise de quelque chose et je panique, déjà parce que ça me fait peur d'être dans cet état mais aussi parce que j'ai très bien retenu la menace... Trop tard, j'entends ses pas se rapprocher à toute vitesse de ma chambre et ouvrir ma porte avec un fracas assourdissant. Je me fige, m'arrêtant de respirer et le fixe, les yeux remplis de frayeur. Il s'avance rapidement vers moi et me gifle une nouvelle fois, son regard noir se posant sur moi « Je t'avais dit que je reviendrai, tu ne m'écoutes pas ! DORS MAINTENANT AVANT QUE JE NE M’ÉNERVE VRAIMENT ! » Tout mon corps tremble, je me recouche, me cachant sous la couverture. Il s'éloigne et referme derrière lui. Bientôt, je ne l'entends plus et je m'autorise à respirer. Toutes les nuits depuis ce soir là, je n'ai pu dormir parce qu'à chaque fois j'entends ses pas et tout me revient en mémoire, souvenir très désagréable et particulièrement choquant dont j'aurais bien aimé me passer. Ma mère et mon père ont d'ailleurs eu une dispute, ma maman n'est pas bête, elle a bien vu le vase puis le visage cramoisi de son mari et en ne me voyant pas, elle en a déduit qu'il m'avait puni et ça l'a mise hors d'elle. Résultat, une grande dispute éclata. J'ai passé une très bonne nuit...

Alex et Alex enfant
« Qu'est-ce que tu fais Alex..? » Je lui demande, haute de cinq pommes, intriguée en voyant mon compère s'affairer autour du gâteau d'anniversaire de son père. « Je lui fais une petite blague. Il m'a confisqué ma console alors que c'était même pas moi qui avait cassé son verre préféré... Du coup, vengeance. » Je souris et m'approche du dessert, remarquant qu'il y a mis des insectes et toutes sortes de choses peu ragoûtantes. « Mais ils vont le voir Alex.. » Je m'inquiète en fixant les bestioles rampantes s'enfoncer dans le chocolat. « Mais non, ils seront bien trop occupés à allumer les bougies et à chanter « Joyeux Anniversaire ». » Je me mets à rire et, rassurée l'aide à terminer son méfait avant de nous éloigner innocemment du gâteau tout en retournant jouer dans le grand jardin sans que personne nous ait vu à l’œuvre. Une vingtaine de minutes plus tard, des cris stridents se font entendre à l'autre bout du jardin. Les deux enfants éclatent de rire sans pouvoir s'en empêcher et se roulent par terre, morts de rire. « ALEX ! » Rugit son père. « VIENS ICI SALE GARNEMENT ! » C'est le père d'Alex et il est fou de rage. Dans la minute qui suit, mon père m'appelle avec la même véhémence et nos visages deviennent livides. On court se réfugier dans notre cabane dans les arbres et on n'en bouge plus. Bien que j'ai trouvé cette idée géniale, je crains trop mon papa, il est méchant. A mes trois ans, j'ai reçu ma première punition et je m'en rappelle encore. Alexis est au courant de tout parce que je lui dis tout. Il est tout pour moi. Je tremble bien malgré moi et Alex me prend dans ses bras pour me rassurer. Il sait à quel point il me fait peur quand il est en colère et d'ailleurs, il est furieux à présent et il s'en veut aussi. « J'aurais pas dû t'entraîner là-dedans... » Il souffle tout bas. Je me redresse pour le fixer droit dans les yeux « On fait le serment du riquiqui, avec toi c'est à la vie, à la mort. » Et je souris de toutes mes dents. J'avais entendu ça dans un film et j'avais trouvé ça pas mal du tout. Il finit par me sourire en retour et le voilà qui avait retrouvé sa bonne humeur, prêt à trouver une autre bêtise à faire. Contente qu'il soit de meilleur humeur, je m'empresse de trouver une idée avec lui. Nos parents nous cherchent toujours et plus le temps passe et plus ils sont furieux mais avec Alexis à mes côtés, je n'ai plus peur. Du coup, je me fiche bien de mon père pour le moment, tout ce qui m'intéresse ce sont les préparatifs de notre nouvelle farce. « On joue à je te tiens, tu me tiens par la barbichette ? » Propose Alex pour savoir qui de nous deux aurait le rôle le plus difficile de l'opération. « D'accord mais pas de triche ! » Je proteste en le fixant avec un air entendu. Il me regarde avec malice et joue l'innocent, je gonfle les joues, pas dupe. « Alex.. » Il rit légèrement puis fait une petite moue et se résigne « D'accord... D'accord. Tu as ma parole. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en Enfer. Contente ? » Marmonne-t-il en me tenant le menton. Je souris de toutes mes dents, une nouvelle fois et acquiesce « Oui, très. Maintenant allons-y, que le duel commence ! » J'attrape son menton à mon tour et le fixe droit dans les yeux « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier de nous deux qui rira aura une tapette ! » Le jeu dura un moment. On arrêtait pas de se faire des grimaces, de dire pleins d'âneries mais aucun de nous ne craqua. Et puis on entendit un « boum » sonore suivit d'un juron. Visiblement, le père d'Alex avait fini par comprendre où se trouvait les deux enfants et avait décidé de grimper dans leur refuge. Seulement, il avait l'air d'oublier qu'il n'était plus tout jeune et que les moyens d'arriver en haut de l'arbre avait été fabriqué pour des enfants et non pour des adultes. L'échelle avait donc lâché sous le poids du père de famille excédé. Une grosse crise de fou rire nous avait pris tous les deux au même moment et nous jugeâmes que l'on était ex æquo et que, par conséquent, nous nous chargerions tous les deux de s'occuper de la partie délicate du plan. Notre idée était de piquer tous les papiers toilettes de la maison, sachant qu'on était un Dimanche et que les commerces les plus proches se trouvaient très loin, ça risquait d'être folklorique. Mais pour le moment, nous nous devions de descendre pour affronter nos parents survoltés, nous n'avions pas le choix et nous ne fûmes pas déçus. En plus de sa console, Alexis se vit confisquer les trois quarts de ses jouets. Quant à moi, sachant que ça ne me ferait rien qu'on me prive de tout ce que je possédais, mon père fut plus sadique encore et il m'empêcha de voir mon meilleur ami pendant plus d'un mois, ce qui annula nos plans. Ma mère n'était pas d'accord mais elle n'avait pas eu son mot à dire. Même le père d'Alex trouvait ça un peu radical. Je ne lui ai jamais pardonné cette punition.

Rupture
Je suis en couple avec Jake depuis au moins 3 ans si ce n'est plus. Je suis totalement accro à lui, c'est en parti lui qui m'a fait découvrir la drogue, la fumette et toutes ces choses qui vous font vous sentir bien. Alexis ne l'aime pas. On a eu plusieurs disputes à son sujet mais je ne l'ai pas écouté. Je l'aime. Je suis une idiote. Il est horrible avec moi, il me traite comme sa chienne et il me frappe comme mon père. Comme quoi, on tombe toujours amoureuse d'un sosie de notre paternel, c'est dégueulasse. Mais je suis jeune, j'ai quoi, 16-17 ans à peine. Il a au moins 4 ans de plus que moi. Je l'ai rencontré dans une boîte par hasard. On avait fait le mur avec Alex et on avait décidé de s'amuser ce soir-là alors voilà. Malgré son tempérament violent, Jake peut se montrer très doux et adorable, c'est pourquoi j'arrive à l'excuser et aussi que l'amour rend aveugle. Mes parents sont au courant de notre relation, ils la désapprouvent totalement, m'ont d'ailleurs formellement interdit de le revoir mais ça fait des années que je ne les écoute plus et puis, on a toujours tendance à braver l'interdit. C'est bien vrai dans mon cas. Je n'avais aucune idée que cette soirée marquerait à jamais mon esprit et la fin de notre relation. J'avais encore eu une dispute le matin même avec Alex. Il ne voulait pas que j'aille chez lui toute seule. Oui, parce qu'en général, on faisait énormément de soirées et donc, il y avait toujours du monde mais là, c'est vraiment un moment entre nous. Pour la première fois depuis 3 ans de relations, on va enfin se retrouver seule et j'attends avec impatience et en même temps angoisse de me retrouver seule avec lui. Je ne suis pas débile, je suis encore vierge mais je sais ce qu'une soirée comme ça signifie. J'ai demandé des conseils à mes potes et elles en ont conclu la même chose que moi. Alexis aussi parce qu'il était hors de lui. Je l'avais jamais vu comme ça. J'ai cru qu'il allait exploser la tête de Jake. Je l'en ai empêché et bien malgré lui, il s'est résigné et il est partie en furie. Depuis, je n'ai plus aucune nouvelle de lui. C'est la première fois qu'il me laisse de côté. J'ai un petit pincement au cœur mais je ne comprends pas pourquoi il réagit comme ça parce que je suis aveuglée par l'amour que je porte à Jake. Si seulement j'avais su voir qui il était vraiment, j'aurais pu éviter tout ça mais je suis une idiote. Me voilà devant chez lui, j'attends un peu avant de frapper et il vient m'ouvrir directement. Il m'attrape par la taille et m'embrasse langoureusement. Je me laisse faire, sentant mon appréhension s'envoler tandis qu'il prolonge le baiser. Mon cœur s'affole. Il referme la porte derrière lui et me laisse souffler un peu avant de reprendre là où il en était sans me laisser le temps de dire ou de faire quoique se soit et le malaise me gagne un peu. Certes, je suis contente qu'il ait envie de moi, ça fait toujours plaisir mais quand même... Et puis, je n'y avais pas prêté attention lorsqu'il m'a ouvert la porte mais il est complètement défoncé et quand il est dans cet état, il est instable et violent. Je commence un peu à paniquer et je l'oblige à rompre le baiser. Je suis déjà en sous-vêtements mine de rien. Je me recule légèrement et il me fixe avec surprise et étonnement. J'arrive même à discerner une once de colère dans ses prunelles « Qu'est-ce qui te prends ? T'en as pas envie ? » Son ton est agressif, je serre légèrement les poings et je le repousse. « Bien sûr que si ! Mais j'aurais préféré que tu sois toi ! T'étais pas obligé de te défoncer avant qu'on couche ensemble ! Tu sais très bien dans quel état ça te met ! » Passé l'étonnement, c'est la colère qui reprend la place. Je me fige, tétanisée par son expression. Je l'ai déjà vu furieux mais là, ça dépasse de loin tout ce à quoi j'ai pu assister depuis que je le connais. Il m'attrape violemment par le poignet, m'attirant fermement à lui pour mieux m'envoyer promener plus loin. Je me retrouve projetée contre le mur de derrière, à moitié sonnée, je le regarde s'approcher furax. « POUR QUI TU TE PRENDS ?! SALE TRAÎNÉE ! JE FAIS CE QUE JE VEUX QUAND JE VEUX, C'EST CLAIR ?! » Il hurle tout en me relevant sans ménagement. J'essaie de me dégager de son emprise mais il a bien trop de force pour moi. « RÉPONDS ! » Je baisse la tête « O...oui... » Je souffle, terrorisée. Il attrape ma mâchoire d'une main et la serre si fort que ça me fait mal. Des larmes roulent le long de mes joues sous la douleur « Tu me fais mal Jake... Arrête ! » Il me relâche pour mieux me gifler. Ma tête suit le mouvement sous le choc et ma lèvre s'ouvre, du sang coulant. Je me fige une nouvelle fois tandis qu'il m'entraîne vers le lit, me jetant dessus comme si j'étais un vulgaire bout de viande. « Maintenant, tu vas la fermer et me laisser faire. » Il me fixe tout en se positionnant sur moi. Mais je me débats, je n'en ai plus envie. Je veux m'en aller d'ici et ne plus jamais le revoir. En fait, tout ce qu'il attendait, c'était de me sauter. Alexis avait raison et je ne l'ai jamais écouté. Il s'est joué de moi et à profiter de ma vulnérabilité pour faire de moi ce qu'il voulait. Je me déteste d'être tombée dans le panneau aussi facilement. Je suis nue à présent, lui aussi. Il est tellement fort que je n'arrive à rien. C'est une horreur. Et puis, alors que je ne m'y attendais pas, la porte de l'appartement de Jake s'ouvre brusquement sur ma moitié. Ahurie, je le fixe un instant sans bouger, trop heureuse qu'il soit là. La minute d'après, Jake vole dans les airs enfin vous m'avez comprise. J'ai beau avoir vu Alexis énervé, triste, heureux, pensif, et tout pleins d'autres trucs, je ne l'ai jamais encore vu dans un tel état. Il est plus qu'en colère, il est furieux et à un niveau beaucoup plus élevé que l'est Jake. Il lui éclate la figure et des pleurs silencieux venant de moi le font revenir à la raison. Il délaisse mon futur ex pour venir s'occuper de moi. Ses poings sont en sang mais il s'en fiche apparemment. Il vient immédiatement m'envelopper dans une couverture et m'attrape dans ses bras avant de me sortir d'ici. Il ne dit rien et je lui en suis reconnaissante, je crois que je n'aurais pas supporté une remarque de sa part en plus de ce qui vient de se passer. Je craque dans ses bras quelques secondes après notre départ. Depuis ce jour, je n'ai plus eu de relations sérieuses, je n'ai jamais plus ouvert mon cœur à un autre homme et ça explique beaucoup de choses concernant l'attitude qu'Alexis adopte lorsque je sors avec quelqu'un ou que des mecs me regardent avec un peu trop d'insistance. Il essaie juste de me protéger et je ne peux pas lui en vouloir pour ça, jamais.

Passage avec un psy
« Mlle Hemingway, je suis là pour vous aider mais si vous ne me laissez pas... » « Je n'ai pas besoin d'aide. » Je le coupe, agacée d'être ici. Ma mère a soudainement décidé de jouer son rôle de parent et m'a envoyé ici pour essayer je ne sais quoi. Elle aurait mieux fait de ne rien faire. « Alors si vous n'en avez pas besoin comme vous le dîtes, pourquoi est-il si difficile pour vous de me parler de votre père ? » Sujet sensible. Le connard. Il joue sur mes points faibles. Il veut me faire craquer. C'est la...quatrième fois que je le vois et c'est la quatrième fois que je suis muette comme une tombe quand on en vient à aborder le sujet de mon paternel. Je n'ai rien à dire à son sujet. Qu'est-ce qu'il veut que je dise de toute façon ? Que c'est un enfoiré ? Que je le déteste au point que je serai capable de le tuer si j'en avais l'occasion ?... Non, peut-être pas quand même, je ne suis pas une meurtrière mais ça ne m'empêche pas de m'imaginer lui démolir sa face de péteux. Le silence s'installe, lourd et pesant. Mon psy me fixe sans rien dire, je le fusille du regard et me lève. Je n'ai rien à faire ici. Il faut que je vois Alexis, tout de suite. « Où allez-vous Alexia ? » « Je vous en pose des questions ? » Je réplique, sur les nerfs. Je suis à deux doigts de craquer mais il est hors de question que je le fasse devant lui. « Alex... Tu peux venir au cabinet... ? » J'envoie à la moitié de moi. Il me répond aussitôt et je peux sentir son inquiétude même si il n'est pas à côté de moi « Tout va bien ? J'arrive ! » Il faut que je sorte d'ici « Je t'attends... » Puis je range mon téléphone. Mon psy m'a observé faire sans m'interrompre, il m'analyse, je le sens et ça m'horripile. « ARRÊTEZ DE FAIRE CA ! JE NE SUIS PAS UN PUTAIN DE RAT DE LABORATOIRE  ! C'EST INHUMAIN CE QUE VOUS FAITES ! » Je hurle soudainement puis je m'écroule au sol et j'éclate en sanglot. Peu de gens m'ont vu pleurer, d'ailleurs ils tiennent tous sur une main. Et ce Mr Honneger vient de s'ajouter à la liste. Il ne fait rien, ne dit rien. Il me laisse évacuer tout ce que j'ai refoulé en moi depuis des années et croyez-moi que j'en ai gardé des trucs. J'ai l'impression d'être une fontaine. Je n'arrive pas à m'arrêter, c'est fatiguant de pleurer. « Vous êtes content je suppose... » Je renifle d'une petite voix pleine de reproches. « Je n'irai pas jusque là. Disons juste que c'est bon pour vous de laisser enfin vos émotions ressortir un peu et vous ne pourrez qu'aller mieux ensuite. » « Rêvez pas trop, ça n'arrivera plus. » Je marmonne en m'essuyant les yeux et le nez d'un revers de main. Je sens mon téléphone vibrer avec insistance, c'est sûrement Alexis. Le pauvre, il doit être mort d'inquiétude. J'ai au moins 3 appels en absence et une dizaine de messages. Ça me fait sourire à moitié, qu'est-ce que je l'aime celui-là. « Je vais bien tête de pioche, calme-toi. » Je lui réponds tout de même pour le rassurer tout en me relevant. « … Tu te fous de moi ? » Je pouffe de rire à son message. Bien qu'il ne le dise pas, et passe pour le faux vexé, je sais qu'il est rassuré. On ne va pas dire que je vais mieux mais que ça m'a fait du bien de pleurer un bon coup, je crois que j'en avais vraiment besoin. « Vous devriez vous laissez aller avec votre ami, je crois voir à quel point vous êtes proches, il pourrait vous aider. » Je fronce légèrement les sourcils en l'entendant. Comment le sait-il ? Puis je remarque son sourire amusé, et j’arque un sourcil, perplexe. Je ne comprends qu'après, en sortant de son bureau, qu'Alexis est allé jusqu'à harceler la secrétaire qui a dû appeler la Police pour le calmer. Résultat, je dois aller chercher cet idiot au commissariat. « T'es vraiment débile mais je t'aime. » Je lui envoie avant de me diriger vers le poste de police, l'endroit où je n'irai qu'en cas d'extrême nécessité et Alexis vaut cette peine.

Moment où je me fais connaître pour mon talent.
Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro. Oui bon ça va, je sais que tout les mots qui se terminent par « o », « eau », « au » et j'en passe peuvent coller pour faire des rimes mais bref. Je me dirige dans un bar où je chante assez régulièrement. Le propriétaire de ce dernier est un ami d'Alex, il m'a présenté, me poussant à révéler « mon talent » comme il l'appelle et il a été subjugué par ma voix. Il m'a donc proposé de passer dès que je le souhaitais pour venir animer un peu son bar, ce que j'ai tout de suite accepté. En plus, j'ai le droit de jouer avec ma guitare et même de m'exercer sur son piano personnel. En général, il n'y a pas trop de monde mais ça ne me dérange pas, ça me fait déjà assez plaisir qu'on m'écoute et qu'on en redemande. Ce que j'ignore encore en m'installant tranquillement, c'est qu'aujourd'hui, il y a un client particulier qui est assis au bar, prenant un verre sans savoir sur quelle perle il va tomber et moi sur ce qui va m'arriver ensuite. Tout est en place, je fais quelques tests pour vérifier que tout marche et alors qu'il allait s'en aller, je me mets à chanter, ce qui le stoppe net. Il fait marche arrière et retourne s'asseoir « Comment s'appelle la jeune fille qui chante ? » Demande-t-il au barman, hypnotisé par sa voix. « Alexia, Alexia Hemingway. » Répond-il avec un sourire plutôt fier. Le producteur hoche de la tête, ne me quittant pas des yeux. Je ne me rends compte de rien, je continue mon show tranquillement, dans mon monde. Je suis comme un poisson dans l'eau et je suis exactement là où je devrai être. Je termine à peine ma chanson que le producteur se lève et me rejoint rapidement. Intriguée et plutôt méfiante, je le regarde s'approcher mais avant que je n'ai pu dire quoique se soit, il sort une carte de visite de sa poche tout en me tendant sa main. Je la serre sans grande conviction et prend le carton entre mes mains puis tout en lisant l'intitulé, mon cerveau fait tilt et je m'arrête un instant de respirer. Non, impossible... « Mlle Hemingway, je vous ai écouté chanté et je suis très intéressé par le potentiel que vous avez. Venez demain à mon agence et on parlera. Peut-être même que je vous proposerai un contrat si vous êtes partante. » « Si je suis partante ?! Bien sûr que je le suis ! » Je réponds du tac au tac, un grand sourire aux lèvres. Un peu de plus et je lui sautais au cou. « On dit demain vers 17 heures ? » Je hoche de la tête, incapable de parler et il me salue avant de s'en aller. Je cours partout dans le bar sous le regard amusé des clients et du barman. Il faut que je le dise à Alex ! Je lui envoie donc un message et tellement content pour moi, ce dernier m'invite au restaurant pour fêter ça. Je suis aux anges, je remercie le propriétaire du bar et m'en vais, rayonnante. Ma soirée avec mon petit Alex se déroule à merveille et lorsque sonne les 17 heures tapantes, heures de mon rendez-vous, le lendemain après-midi, je suis déjà installée dans la salle d'attente, stressée. Je me sens ridicule mais en même temps, c'est mon avenir qui va se jouer dans quelques minutes, ce n'est pas rien. Puis voilà que la secrétaire du producteur m'invite à la suivre et je me lève donc, toute flageolante. Cette dernière me lance un sourire rassurant et encourageant avant de me laisser seule avec son patron. Je m'avance vers le bureau de ce dernier et lui serre la main avant de m'asseoir dans le fauteuil. « Bonjour Mlle Hemingway, comment allez-vous ? » Je souris, je suis horriblement nerveuse. « Je vais bien, merci. Et vous ? » « Très bien, merci. Alors comme je vous le disais hier, j'ai un contrat à vous proposer. Suite à un CD que vous m'avez passé... » Je fronce les sourcils. Un CD ? Quel CD ? Voyant ma tête perplexe, il sourit, amusé. « Vous avez de très bons amis Mlle Hemingway. » Je finis par me détendre et je sais très bien qui a pu faire ça. Le petit cachottier. Il me ferait presque pleurer ce débile. Il est tellement adorable. « Oui, en effet... Vous alliez dire quelque chose d'autre ? » Il acquiesce et reprend là où il en était « Suite, donc, au CD que l'on m'a fait parvenir, je l'ai fait écouté par une maison de disque qui a vraiment apprécié vos chansons. Ce que je vous propose, c'est d'y aller doucement. On lance un CD avec les sons que vous avez fait et on voit si ça marche. Si les gens aiment ce que vous faîtes alors votre contrat deviendra plus concret et très intéressant pour vous. Qu'en dîtes-vous ? » Pendant un moment, je n'en reviens pas de la chance que j'ai. J'avoue que si il n'était pas allé par hasard dans le bar où je me produis, je ne sais pas si j'aurais eu le cran de faire des démarches auprès de possibles producteurs. « Je signe où ? » Je finis par répondre, bien consciente qu'il attendait une réponse. Il me tend donc la paperasse que je m'empresse de signer et puis voilà. Mon disque a été un succès. Maintenant, je suis à peu près au même niveau qu'Alex. Ils nous arrivent souvent de faire des tournées ensemble, qu'est-ce qu'on s'éclate tous les deux.

Dispute qui déraille/NOLA avec Alexis
« Tu as bousillé la voiture qu'on t'a acheté y a à peine deux semaines... Tu te fous de moi Alexia ?! Tu crois que ça pousse sur les arbres ?! »  Je fixe mon père qui est rouge écrevisse depuis au moins un bon quart d'heure. Le pire c'est que je n'y suis pour rien et j'ai eu beau le lui répéter pendant toute la durée du trajet jusqu'à la maison, il n'a rien voulu savoir. Ma mère s'est, comme d'habitude, faite toute petite bien qu'elle sache pertinemment que ce n'est pas de ma faute. « Eh bien dis quelque chose ! Tu as une langue, parle bordel ! » « Richard ! » S'exclame ma mère, tout de même outrée par la façon dont mon père me parle. Je roule des yeux, si elle savait, elle en ferait une syncope je pense. « Ne te mêle pas de ça Elizabeth. J'attends Alexia et sois convaincante. » « Je t'ai déjà tout dit et comme, de toute façon, tu ne me crois pas, je ne vois pas le but de cette conversation. Sur ce, ciao. » Je m'apprête à aller dans ma chambre mais ce dernier me retient, m'attrapant fermement le bras, je le fixe assez surprise. « Tu restes ici, on en n'a pas fini. » Je hausse un sourcil, perplexe. « Je ne vois pas ce qu'il y a à rajouter de plus. » « Lâche-la enfin ! » « Elizabeth, ne te mêle pas de ça pour la deuxième fois ! » Ma mère lui fait lâcher prise, excédée et je me masse le poignet en grimaçant. Il a de la force le bougre ! « C'est ma fille aussi, et je ne te comprends pas. Il est clair qu'elle n'y est pour rien alors pourquoi tu te comportes de la sorte avec elle ?! » Mon père est plus qu'en colère, il est fou furieux. D'un côté moi qui me fiche de ce qu'il dit comme de l'an quarante et ma mère qui lui tient tête pour la première fois, il commence à vraiment péter un plomb et ce n'est pas bon signe. Je fais mine de rien mais en réalité, le voir comme ça, m'effraie. Si je ne me contrôlais pas un tant soit peu, je serai déjà en train de faire une crise de panique. « LA FERME ! C'EST MOI QUI COMMANDE DANS CETTE MAISON ET QUAND JE DIS QUE CE N'EST PAS TERMINÉ, CE N'EST PAS TERMINÉ ! » Beugle-t-il en se plaçant devant ma mère, la dominant de sa hauteur. Elle le fusille du regard, peu impressionnée ce qui me laisse pantoise et elle lui répond calmement. « Je te demande pardon ? Déjà, tu vas te détendre deux minutes, pas la peine de hurler comme ça, à moins que tu n'aies dans l'intention de réveiller tout le quartier et ensuite, je t'interdis de me parler de la sorte, je ne suis pas ton chien. » Mon père inspire puis expire, ouvre la bouche puis la referme. Il serre les poings si fort que ses jointures en deviennent blanches et son teint vire au cramoisi. Il ne s'attendait visiblement pas à ce que ma mère lui parle ainsi, il n'est pas habitué et ça le déstabilise, ce qui me rire intérieurement mais m'inquiète aussi. Il peut être imprévisible parfois. « Tu as perdu ta langue Richard ? » Finit par répliquer ma mère en voyant qu'il ne dit rien. Sa main part avant même que l'on ne réalise vraiment ce qui se passe. Ma mère se retrouve par terre, la lèvre en sang, mon géniteur fixe sa main puis ma mère, puis sa main. Apparemment, il ne voulait pas le faire et moi je suis choquée, figée sur place. Aucun son ne sort de ma bouche, je fixe la scène impuissante. Ma mère n'en revient pas non plus et reste un moment à terre avant de se relever doucement, repoussant l'aide de son mari « Elizabeth, je... » « Tais-toi ! Comment as-tu osé lever la main sur moi ?! SALE CON ! » Hurle-t-elle, les larmes aux yeux. Je me ressaisis finalement et recule. Non, je ne veux plus rester ici. Je sais très bien que ma mère va lui pardonner parce que c'est la première fois et qu'il ne l'a pas fait « exprès ». Mais moi, je ne peux pas. Trop, c'est trop. Je m'enfuis en courant et j'appelle Alexis pour lui raconter ce qui vient de se passer tout en faisant mes valises. Je ne resterai pas une minute de plus dans cette maison. Et puis, en plus, Alex est trop loin de moi. Il vient de partir à la Nouvelle Orléans et je n'ai jamais été séparée de lui aussi longtemps, c'est insoutenable. J'avais prévu de le rejoindre dans quelques mois mais finalement, mon départ sera avancé. Je prends le premier vol pour NOLA et me casse sans regarder en arrière comme l'on fait tous mes frères et sœurs. Je m'installe chez Alexis deux/trois jours avant de trouver un super appartement juste à côté d'Alex. Je l'achète direct parce que c'est une occasion en or et me voilà dans cette magnifique ville. J'adore l'ambiance là-bas, et puis les gens savent s'amuser ici. Je vais me plaire, je le sens.
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Les filles, les princes existent... Au rayon biscuit. ~ Alex ♥

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